ART PARIS - ART FAIR du 30 mars au 2 Avril Grand Palais Stand F4
Art Paris Art Fair 30 mars – 02 avril 2017 – Stand n° F4
Télé-Viseurs
Galerie : Art To Be Gallery – Lille
+33 (0)6 85 56 27 32
Commissaire : Ivan Messac
Contact : Romain Salomon
Chargé de communication digitale d’Ivan Messac
romainsalomon.salomon@gmail.com
06 60 20 06 92
« Chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale »
L’émergence de la téléréalité en 2001 souligne combien la prédiction d’Andy Warhol, lui-même fasciné par la télévision, était pertinente.
En 2017 le téléviseur est un objet en perte de vitesse, alors que l’image est en pleine explosion. Il n’a plus sa place dans le mobilier de nos intérieurs sinon comme écran.
Ivan Messac, artiste et commissaire de ce stand, s’intéresse d’une part au poste de télévision comme objet symbolique, à son design design, autant qu’aux images qu’il diffuse. « Il fait partie d'une génération qui a vu arriver le petit écran dans les foyers et a mesuré les bouleversements de cette nouvelle fenêtre ouverte sur le monde. »
À la question « Qu’est-ce que la télévision représente pour toi ? » Il répond qu’il est un enfant des débuts de la télévision. À son grand regret ses parents ne l’avaient pas, alors comme bon nombre de personnes il la regardait dans les vitrines des magasins. . Ce manque ne lui donne pas pour autant envie d’en posséder une. Elle existe dans son atelier à Sens pendant quelques années et vient tout juste de faire son apparition dans son appartement parisien.
Pour Ivan Messac, 1963 marque un tournant pour le poste de télévision. Roger Tallon créé le téléviseur portable « Téléavia P111 » ainsi élevé au rang d’objet designé, de presque sculpture. Quelques années plus tard, en 1970, l’artiste insère la première image d’écran dans son œuvre « Ni vu Ni connu ». Celle-ci nous montre la tête d’un présentateur dans un écran, et le reste de son corps, ses mains qui manipulent un jeu de carte dont les rois et reines sont l’Oncle Sam et Marianne. il joue symboliquement avec la politique, et cache ce qui devrait être montré aux spectateurs.
C’est autour de cette œuvre qu’Ivan Messac à conçut le projet Télé-Viseurs pour Art-Paris 2017. Il a réuni des œuvres d’artistes emblématiques et incontournables quand on évoque la télévision. Seront présentées des œuvres de Jacques Monory, Nam June Paik, Joan Rabascall, Wolf Vostell, et quelques autres. Deux idées se détachent. Pour certains, il s’agit d’une critique, de mettre à mal cet outil des médias, véhicule de pensées politiques et d’émissions puériles. Joan Rabascall et son œuvre « Monument à la télévision Nouvel ordre mondial » de 1992, fait référence à « L’Ordre Nouveau » prôné par des mouvements d’extrême droite, il érige la télévision en monument dont il faut se méfier. D’autres, s’attachent à l’objet en lui-même d’un point de vue esthétique et historique. « Sonorette », sculpture en marbre de 1975 de Roland Baladi, la sublime et la place au rayon du quotidien et des souvenirs. Un exemplaire de cette œuvre, modèle d’une télévision des années cinquante se trouve dans la collection Saatchi.
Nam June Paik et Wolff Vostel, membres actifs du groupe Fluxus, remplacent le pinceau par la télévision, et l’utilisent comme matériau dans leurs installations critiques de l’image médiatique. Jacques Monory réalise une mise en abyme bleutée des écrans en noir et blanc. En référence à l’Afrique, continent invité par Art Paris, Ivan Messac propose une œuvre de Bodys Isek Kingelez. Conçu comme un petit théâtre, sa télévision en papier diffuse un programme pour enfant. On retrouvera aussi certaines télévisions de « Impression PrimeTime » (2005),d’Ivan Messac ainsi qu’une de ses créations numériques récente.
Artistes présentés : Roland Baladi (Français)
Sébastien Bayet (Français)
François Boisrond (Français)
Bodys Isek Kingelez (Congolais)
Ryan Mendoza (Américain)
Ivan Messac (Français)
Jacques Monory (Français)
Nam June Paik (Coréen)
Joan Rabascall (Catalan)
SKWAK (Français)
Wolf Vostell (Allemand)


